
À la télé ce soir: Focus sur le revenge porn

Diffusion le 30 mars à 22h50 sur France 2
Quand elle décide de mettre un terme à la relation la liant à Vincent (Julien Boisselier), la vie de Sophie (Julie de Bona) bascule. Son ex a publié sur Internet des vidéos intimes d’elle, prises à son insu. C’est le début de la descente aux enfers racontée dans Mise à nu. La mère de famille va tenter de stopper les rumeurs mais sera vite dépassée. Elle rejoint la longue liste des victimes de pornodivulgation. Un phénomène amplifié ces dernières années par les nouvelles technologies et qui explose, comme en témoignent les derniers chiffres: le nombre de plaintes a augmenté de 40 % entre 2019 et 2020. Outre l’humiliation d’être exposé(e) à la vue de tous, la pornodivulgation provoque des dégâts psychiques et peut mener à l’irréparable.
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C’est ce qu’explique Zara, dans Ennemi intime, le documentaire diffusé à la suite du téléfilm. Maman de Maëlle, une ado de 14 ans, elle n’imagine pas l’enfer traversé par sa fille. Jusqu’à ce qu’elle la retrouve pendue dans sa chambre. Zara découvre alors que l’ex-copain a diffusé une vidéo intime de Maëlle. Qui n’a pas supporté. D’autres témoignages viennent nourrir le documentaire et démontrent à quel point personne n’est à l’abri de telles manœuvres, même en prenant toutes les précautions. Petite lueur d’espoir: la société prend doucement conscience des drames qui se jouent et réfléchit à comment protéger les victimes. C’est dans cet esprit qu’est né le collectif #StopFisha. Fondé par une étudiante et une avocate, il dénonce et veille sur les réseaux et surtout, offre une aide juridique aux victimes. De son côté, la justice se réveille aussi. En Belgique, depuis 2020, diffuser des images à caractère sexuel sur Internet sans consentement peut mener à une peine d’emprisonnement de 6 mois à 5 ans et à une amende de 200 à 15.000 euros. C’est un début.