
Le prix du pain: le pire est-il à venir?

Diffusion le 1 juin à 20h20 sur La Une
En mars, la Fédération francophone de la boulangerie a fait une annonce-choc : oui, il se pourrait bien que le pain se vende à 5 €. Un prix qui semble tellement irréel que des journalistes d’#Investigation ont cherché à savoir si c’était possible. C’est le premier des deux sujets traités ce mercredi par l’émission de La Une, Guerre et pain, l’autre s’intéressant aux vols de vélos en Belgique.
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Comme le laisse entrevoir le titre, c’est logiquement dans l’Ukraine en guerre, le grenier à blé de l’Europe avec la Russie, que la RTBF se rend. Avec des témoignages, on constate le cœur du problème. Il manque de l’essence pour les tracteurs et des hommes pour récolter et si par chance la moisson a lieu, il reste compliqué d’exporter sans les ports occupés par l’armée russe. Bilan : il manque à l’appel 20-25 % du blé mondial. Pour les pays du Sud, cela revient à un risque de famine. En Belgique, cela signifie une hausse des prix. #Investigation montre ainsi l’impact sur toute la chaîne alimentaire chez nous : le meunier avec son froment plus rare, l’agriculteur en manque d’engrais russe, le boulanger qui paie déjà cher son électricité, et au final le consommateur. Des problèmes auxquels des experts donnent ici des pistes de solutions, notamment via le Green Deal européen qui veut relocaliser la production de céréales.
“Il faut que ce soit bien clair que nous sommes dans une situation de guerre et que cela a un coût”, conclut l’un des journalistes de l’enquête, Alain Vaessen. “Est-ce que le pain ira jusqu’à 5 € ? On n’est pas devin, donc c’est difficile à dire. Mais ce que l’on veut dire, c’est qu’il ne faut pas être nécessairement révolté. Il faut accepter que la situation est difficile et si on veut éviter qu’elle dégénère, cela vaut peut-être la peine de faire des efforts.”