
Les mariages gitans, comme dans un conte de fées

Diffusion le 6 juin à 21h00 sur TF1 Séries Films
De nombreux enfants grandissent en rêvant à leur futur mariage. C’est particulièrement vrai dans la culture gitane où cette fête revêt une importance capitale. Et plus l’argent le permet, plus les festivités semblent tout droit sorties du compte Instagram d’un influenceur vivant à Dubaï: lieu et décoration féeriques, vêtements (et particulièrement robe de mariée) extravagants, buffet démentiel: tout est strass et paillettes. Mais si la priorité est à l’amusement, le moment est également pétri par les traditions. La noce n’est célébrée ni dans un lieu de culte, ni dans une administration. Tout se fait au sein de la communauté et est organisé par les familles des futurs époux - des mariés souvent très jeunes. Les proches sont prêts à tout pour le grandiose. Cet étonnant mélange entre conte de fées moderne et culture ancestrale a un côté fascinant, que des producteurs de télévision n’ont évidemment pas manqué d’exploiter.
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Dans une série documentaire (diffusée à raison de deux volets par soirée), la journaliste Hélène Mannarino s’invite dans différentes communautés gitanes. Mariage après mariage, elle fait découvrir aux spectateurs les diverses traditions existantes, offrant un coup d’œil sur une fête qui peut se décliner sous bien des aspects. Les épisodes de ce soir se pencheront notamment sur des couples qui doivent se battre pour faire accepter leur union: un des amoureux est un “gadjo”, il n’appartient à aucune communauté gitane. En parlant de bousculer les traditions, Sinaï et Mani (16 et 17 ans) souhaitent se marier sans groupe de musique gitane, ce qui est extrêmement difficile à accepter pour leurs parents. Enfin, le documentaire s’intéresse à plusieurs coutumes: de l’enlèvement de la mariée à la cérémonie du mouchoir, servant à prouver la virginité de la mariée.