Quand la presse fait l'histoire

Avec le documentaire À la Une, Histoire TV montre comment les médias ont influencé la marche du monde et inversement.

Nixon
© BelgaImage
Diffusion le 12 juin à 20h50 sur Histoire TV

En théorie, le rôle de la presse pourrait se borner à rendre compte de ce qui se passe dans la société. En pratique, c’est plus ­complexe. Son influence sur la société est si grande qu’elle ­dispose de la capacité d’orienter le public et donc de changer le cours des événements. Histoire TV le prouve avec son docu-série qui cite une très longue liste d’exemples du genre. Des cas de figure répartis en quatre épisodes thématiques: les relations de la presse avec la monarchie, la ­politique, les guerres et les faits divers.

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On découvre ainsi comment les médias ont fait trembler des gouvernements. À cause d’affaires d’adultère montées en épingle, le Premier ministre britannique a dû démissionner en 1963. Aux USA, Bill Clinton a failli connaître le même sort. Destin similaire pour les familles royales, comme pour la famille britannique lors des scandales à répétition de 1992. Mais parfois, la relation s’inverse. À Monaco, Rainier III a su trouver la combine pour mettre les médias de son côté et redorer le prestige de sa principauté. Idem pour Richard Nixon (photo) qui a manié l’art de la communication comme lors de son voyage en Chine… du moins jusqu’à sa chute causée par le Watergate. Puis il y a les moments où l’influence de la presse devient véritablement néfaste et critiquable. Comme au Royaume-Uni, lors de la mort de Diana, poursuivie par les paparazzis, ou lors du débat très partisan sur le Brexit. Sauf que les exemples s’enchaînent tellement vite que l’exercice est parfois bâclé, comme pour le Watergate où il est à peine fait mention des journalistes du Washington Post. Heureusement, d’autres épisodes bénéficient d’une analyse véritablement poussée, celui du Brexit par exemple. On en ressort donc assez mitigé, le docu-série étant parfois très instructif, parfois à peine intéressant, en plus d’être très axé anglo-saxon.

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