Liberace, roi du bling bling

Son exubérance sans mesure et son destin tragique valaient-ils un soirée spéciale? Plutôt deux fois oui.

liberace
© Prod.
Diffusion le 17 août à partir de 20h55 sur Arte

Il était moins connu chez nous, mais ­Liberace jouissait d’une immense popularité aux États-Unis. Des années 50 aux années 80, le plus bling-bling des pianistes ­fascinait moins par son répertoire que par ses tenues kitsch d’une extravagance dingue, noyant ses spectacles sous une avalanche de strass et de paillettes. Pourtant, en coulisses, l’artiste s’évertuait à cacher une homosexualité quasiment impossible à assumer ouvertement à l’époque. De même, il taira jusqu’au bout le sida qui finira par l’emporter en 1987. Steven Soderbergh a consacré un biopic éclatant - Ma vie avec Liberace - à cet homme qui a marqué le divertissement à l’américaine, offrant à Michael Douglas un rôle magistral, aussi audacieux que saisissant de mimétisme.

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Le documentaire qui suit, Liberace, le roi flamboyant, complète parfaitement le film, retraçant le parcours d’une star adulée par ses fans, mais abusée dans sa ­générosité par une nuée de courtisans peu scrupuleux, tout au long d’une existence aussi flamboyante que poignante.

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