
Les Rivières Pourpres : pourquoi un tel succès pour la série de France 2 ?

Diffusion le 19 septembre à 21h10 sur France 2
Sur une route de France, la nuit. Une herse oblige un car, rempli d’enfants et d’adultes, à s’arrêter. Quittant le volant pour dégager la voie, Jacques, le chauffeur, est subitement attaqué par un homme armé d’une griffe en métal. Blessé, il est incapable de bouger lorsqu’il s’aperçoit que son véhicule, fermé, est arrêté sur un passage à niveau et qu’un train arrive. L’accident est inévitable. Pierre Niémans (Olivier Marchal) et Camille Delaunay (Erika Sainte) sont appelés pour mener l’enquête. La première des quatre affaires étranges qu’ils auront à traiter au cours de cette quatrième saison (aussi diffusée le mardi sur RTL-TVI). Dont certains décors peuvent paraître familiers puisque, comme elle en a l’habitude depuis ses débuts, la série s’est tournée en partie en Belgique, notamment à Viroinval.
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C’était un pari audacieux que s’était lancé France Télévisions en 2018, lorsqu’elle a annoncé l’adaptation en série des Rivières pourpres, le roman signé Jean-Christophe Grangé et adapté précédemment en 2000 et 2004 avec Jean Reno dans le rôle principal. Pourtant, le succès a tout de suite été au rendez-vous, chaque épisode mobilisant plus de 4 millions de téléspectateurs. Incarnant le commissaire Pierre Niémans, Olivier Marchal analyse les raisons de ce succès: ”C’est une série qui fonctionne non seulement sur le nom de Grangé mais aussi sur l’atmosphère qu’elle dégage, avec ce côté mystérieux et ésotérique. Et le public est fidélisé grâce au duo de personnages: un flic bourru avec un côté paternel et une jeune femme un peu tête brûlée”. Un duo qu’on ne retrouvera probablement pas dans une cinquième saison, comme nous le confie Olivier Marchal: ”Des flics de plus de 60 ans sur le terrain, ça n’existe pas. J’aurai 64 ans en novembre, ce ne serait plus très crédible”.