

Malgré l’époque d’abondance de séries dans laquelle nous sommes, le genre policier reste ultra-populaire en Belgique et en France. On imagine donc facilement que les chaînes comptent sur lui pour retenir le téléspectateur face à l’offre des plateformes de streaming. Mais après les milliers d’heures produites aux États-Unis, dans toute l’Europe et chez nous, il est de moins en moins simple de ne pas faire dans le déjà-vu et revu. On le constate d’ailleurs régulièrement: les séries policières à succès ont souvent des pitchs originaux, comme HPI ou Capitaine Marleau. Dans ce contexte, France 2 avait visé juste l’année dernière avec sa nouvelle série Les invisibles. Les six épisodes avaient réuni en moyenne 3,95 millions de téléspectateurs, soit près d’un téléspectateur sur cinq à ce moment-là, supplantant toutes les autres chaînes. De plus, la série avait été récompensée au festival Séries Mania en début d’année, par le prix Vidocq, décerné par des professionnels de la sécurité intérieure.
C’est donc tout naturellement qu’elle fait son retour cette semaine pour six nouveaux épisodes. La formule est la même: la sympathique brigade du commandant Darius n’a, à chaque fois, qu’une semaine pour découvrir l’identité d’une victime décédée mystérieusement, sans quoi l’affaire sera classée et le corps partira à la fosse… Parallèlement à l’enquête, le spectateur en découvre un peu plus sur les suspects et les contextes, souvent étranges, de ces crimes. Le concept fonctionne bien, permet des histoires très variées et amène un vent de fraîcheur au format, sans le révolutionner ou essayer de convaincre un nouveau public. Outre les relations entre les membres de l’équipe qui se dévoilent un peu plus, les fils rouges de la saison sont la menace de fermeture du service ainsi qu’une mystérieuse jeune femme qui perturbe Darius.
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