
L'homme de nos vies, la nouvelle minisérie française aux multiples atouts

Diffusion le 8 décembre à 20h30 sur La Une
C’est sans conteste l’une des fictions de cette fin d’année. Repartie en septembre avec le prix du meilleur scénario du Festival de La Rochelle, cette minisérie en quatre épisodes aborde, avec une certaine originalité, une vaste affaire de manipulation sentimentale. Séducteur invétéré, Guillaume Bressac (Jonathan Zaccaï) vient de se marier à Oriane (Flore Bonaventura), infirmière. Une union presque de façade, car cet homme a pour habitude de changer de nom, de métier et surtout de maîtresse. En l’occurrence ici, Camille (Odile Vuillemin), gérante d’hôtel, Mathilde (Helena Noguerra), cheffe d’entreprise, et Iris (Élodie Frégé), chanteuse, qui vont l’apprendre à leurs dépens. Car celui qui se fait appeler Amaury, Ghislain, Nathan ou Roman est quelqu’un qui se montre toujours charmant, à l’écoute et prévenant. Mais, malgré son intelligence, “l’arnacœur” n’est pas à l’abri d’un faux pas…
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Brillamment interprétée par Zaccaï, cette fiction happe le spectateur dès son entame et ses atouts ne manquent pas: l’écriture atypique par un trio féminin, la mise en scène travaillée et surtout, du rythme. Assez d’éléments pour faire oublier l’une ou l’autre coïncidence troublante, voire certaines facilités scénaristiques autour de l’utilisation des nouvelles technologies. Mais bref, ce suspense, inspiré de plusieurs histoires vraies, se révèle efficace, et face au personnage central particulièrement à l’aise dans son rôle, on ne peut qu’éprouver de la compassion pour ces femmes manipulées, pour qui le salut ne pourrait venir que de leur… union! Outre Jonathan Zaccaï et Hélène Noguerra, la présence belge vaut aussi pour Bérénice Baoo (Anna) et une jeune débutante namuroise à suivre, Aaricia Lemaire, qui campe la fille de Mathilde.