
Un magnifique documentaire sort sur Maxime Le Forestier : retour sur sa carrière et ses goûts musicaux (vidéo)
Diffusion le 16 décembre à 20h40 sur La Trois
Sur la scène du Cirque Royal ou avec sa tribu dans sa maison (qui n’est pas bleue) du Loir-et-Cher. En interview face caméra ou filmé un verre de rosé à la main et les yeux fixant le bonheur présent… Tout en nous nourrissant de jolis mots et bien sûr de musique, ce magnifique documentaire inédit réalisé par le Belge Benoît Vlietinck confirme ce que nous pensions déjà de Maxime Le Forestier. Il est exactement comme nous l’imaginons. Simple, humble, bon et profond. ”Quand nous arrivons chez lui, le temps s’arrête”, explique Alizé Oswald, moitié féminine du duo suisse Aliose que Maxime a pris sous son aile.
Le fidèle ami Philippe Lafontaine (“on s’appelle chaque lundi à 10h30”) témoigne aussi. Lors de leur première rencontre, à Montréal, Lafontaine, qui cartonnait alors avec Cœur de loup, avait peur d’adresser la parole “à un mythe”. “Pour montrer à Philippe que j’étais un être humain comme lui, je l’ai emmené dehors, se souvient Maxime Le Forestier. On a pissé ensemble contre un mur, ça nous a fait marrer. Un mythe ne ferait pas ça, lui ai-je dit.”
Maxime évoque sa carrière. On revoit des archives d’un barbu qui déclamait la contre-culture hippie, faisait rimer “parachutiste” et “fasciste” dans une rengaine qui a fait polémique. Lassé de l’étiquette de “contestataire”, l’artiste a pris les chemins de traverse. Album 100 % électro (“Les jours meilleurs”, un flop en 1983), tentatives de jazz/soul, musiques du monde (les énormes Né quelque part, Ambalaba)… Maxime a brouillé les pistes sans oublier l’essentiel. Sa famille, ses amis, sa poésie. Ses enfants témoignent ici, tout comme Vanessa Paradis, Zazie, Daniel Auteuil, Francis Cabrel, Thomas Dutronc, Jacques Weber ou ses musiciens.