

L’histoire ne dit pas si c’était un test particulièrement fructueux ou une contrainte pratique qui s’est transformée en succès. Toujours est-il que, cet été, en rattrapant le retard de diffusion accumulé par Un si grand soleil à cause de soirées consacrées aux élections présidentielles et législatives, France 2 a enregistré des audiences particulièrement réjouissantes. Les trois soirées de prime time, à raison de six ou sept épisodes le mercredi (du 27 juillet au 10 août), ont réalisé des parts de marché de 12, 9 %, 16,4 % et 17 %. La série s’est ainsi d’abord classée deuxième programme de la soirée, face à la demi-finale de l’Euro féminin de football, puis leader les deux soirs suivants. Certes, sauf événement sportif, les soirées estivales ne sont pas les plus concurrentielles de l’année, en télévision. Il n’empêche, ces chiffres étaient un indicateur encourageant pour France Télévisions. D’autant qu’au quotidien, aussi, Un si grand soleil remplit les attentes. En décembre, près de 4 millions de Français regardaient chaque jour le feuilleton.
Alors, quand l’émission a été déprogrammée à plusieurs reprises ces dernières semaines, France 2 ne s’en est pas inquiétée. Car la période des fêtes, synonyme d’accalmie télévisée, est une occasion rêvée de se mettre à jour. Ce sera fait, lors d’un marathon de sept épisodes entre Noël et Nouvel An. Au menu, donc, des intrigues plus ou moins légères concernant de nombreux personnages. Dans le désordre: Noémie sera mise à mal quand son voisin – avec qui elle entretient des relations difficiles – est agressé. Christophe aura de nombreuses raisons de s’inquiéter pour son protégé, Achille, tandis que Louis va se faire de nouveaux amis qui ne vont pas forcément l’influencer dans le bon sens. Une soirée à ne pas manquer pour les fans.
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