«Drag Race» : tout ce qu'il faut savoir sur la version belge du concours de drag queens

Après la France, la RTBF importe en Belgique le célèbre show de la drag queen américaine RuPaul, avec une diffusion sur Tipik et Auvio.

Drag Race Belgique
Affiche promotionnelle de Drag Race Belgique ©RTBF

Cela fait plusieurs mois que le bruit court et ce mercredi 25 janvier, la RTBF l'a confirmé. Oui, la télévision publique belge va lancer sa propre version de la franchise «Drag Race». Le show de drag queens créé par RuPaul aux États-Unis va ainsi s'implanter dans son 12e pays hors des States, la France ayant par exemple créé sa propre déclinaison l'été dernier. Le concours sera diffusé sur Tipik et Auvio, qui ont déjà révélé les détails de ce concours.

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Mustii dans le jury

La version belge est assez fidèle à l'originale. Concrètement, dix queens seront invitées à s'affronter pour obtenir le titre de «Superstar drag du pays» (et accessoirement 20.000€ de gains). Pour cela, elles devront relever chaque semaine des défis mettant en valeur leur art de la scène (mode, maquillage, chant, etc.) le tout avec plusieurs clins d’œil à la culture belge (surréalisme, bande dessinée, royauté, gastronomie, etc.).

Après une «entrée» chargée d'ouvrir le bal, il y a le mini-challenge, qui se fait à titre individuel et qui n'est pas éliminatoire, puis le maxi-challenge, où les concurrentes mettront cette fois en jeu leurs places face à un jury. La composition de ce dernier est déjà connu. Il sera chapeauté par la finaliste de «Canada’s Drag Race» en 2019 Rita Baga (nom de scène du Québecois Jean-François Guevremont, qui présentera en même temps l'émission), entourée par la vidéaste Lufy et le chanteur Mustii.

 

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Au bout du maxi-challenge, deux drags resteront sur le carreau. Pour rester dans la compétition, elles devront s'affronter en duel au cours d'un lip-sync. Celle qui sera sauvée entendra la phrase emblématique de la version américaine, à savoir «Shantay You Stay». L'autre sera écartée du concours au cri de «Sashay Away».

Mettre en valeur l'art drag et les défis de la communauté LGBTQIA+

Comme le précise la DH, le programme est prévu pour huit épisodes d'environ 66 minutes. Plusieurs stars seront invitées, «dont l’humoriste Jarry, la juge d’instruction Anne Gruwez, la stand-uppeuse Fanny Ruwet ou encore Plastic Bertrand, David Jeanmotte, Sandra Kim et Lio». Autre détail qui mérite d'être cité: l'émission profitera de cette occasion pour sensibiliser le public sur des thématiques liées à la communauté LGBTQIA+ comme le coming out, le harcèlement et l'acceptation de soi.

 

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«On n’a pas de limite chez Tipik, il était important de garder cette ligne», affirme Arnaud Laurent, responsable éditorial chez Tipik. «Le vocabulaire employé n’est donc pas censuré, il fait partie intégrante de l’art du Drag, qui est une vraie discipline (...) La mise en lumière de nos talents locaux fait partie de ce que l’on défend. (...) On met également en lumière leurs réalités, leur diversité, leur discipline parfois sous-estimée, auprès de tout le monde. C’est une des missions de la RTBF de créer du lien avec tous les publics et entre les publics. On apporte aussi un nouveau type de visibilité aux communautés LGTBQI+. Ça fait vraiment partie de l’ADN de Tipik».

Pour découvrir ce que tout cela donnera à l'écran, il ne faudra pas attendre longtemps. Le top départ est prévu pour la mi-février avec une petite particularité: une première diffusion est prévue sur Auvio le 16 février à 20h. Une façon de mettre en valeur la plateforme streaming de la RTBF. La diffusion en télé sera faite sur Tipik le 19 février à 21h.

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