Paris-Nice : un duel au soleil entre Vingegaard et Pogacar

Diffusion le 5 mars à 15h10 sur La Une

Comme le veut la tradition après la reprise des classiques fla­mandes la semaine dernière, ­Paris-Nice marque ce week-end le retour des grandes courses par étapes. Disputée jusqu’à dimanche prochain, cette épreuve au petit parfum de Tour de France - elle est d’ailleurs organisée par ASO, l’organe qui gère la Grande Boucle - fait fort cette année, puisqu’elle réunira pour la première fois depuis juillet le premier et le deuxième du Tour, le Danois Vingegaard et le Slovène Pogacar. Ce dernier a même modifié in extremis son programme pour l’occasion, en vue d’inscrire enfin son nom au palmarès, un objectif partagé par son illustre adver­saire scandinave.

Créée en 1933, cette 81e édition propose un parcours d’un peu plus de mille kilomètres, qui ira crescendo au fil des jours. Ainsi, après deux étapes vallonnées, un long contre-la-montre par équipes figurera au menu des coureurs mardi, avant l’abordage de la montagne mercredi (avec l’ascension inédite de la Loge des Gardes) et un final en apothéose. Celui-ci aura lieu dans pile huit jours, avec cinq côtes à escalader jusqu’à un habituel final, le long de la Promenade des Anglais. Se tenant presque en même temps qu’une autre course par étapes de renom en Italie (Tirreno-Adriatico, qui s’élance lundi), Paris-Nice, à l’instar de sa concurrente italienne, constitue aussi l’une des deux épreuves de préparation pour Milan-San Remo (samedi 18 mars), le premier monument de la saison. En plus des deux stars précitées, d’autres grands noms du cyclisme actuel seront présents en France cette semaine, comme Romain Bardet, Ben O’Connor, Tobias Foss, David Gaudu, Simon Yates ou encore notre espoir Arnaud De Lie, pour les étapes de plaine. Entre bien d’autres. C’est sûr, les choses sérieuses reprennent, là…