On n'est pas des pigeons récompense les champions de l'arnaque

Diffusion le 8 mars à 20h20 sur La Une

Histoire de (re)marquer le coup à quelques jours de son douzième anniversaire, l’une des émissions phare de la RTBF s’offre une soirée spéciale, mise en place assez rapidement par son équipe, renforcée à l’occasion de cet événement enregistré en public à Reyers. “Pendant toutes ces années de radio et de télé, on a accumulé tellement d’arnaques, de fausses promesses et de témoignages qu’on a eu l’idée d’organiser une remise de prix”, détaille Thibaut Roland, qui animera l’événement avec sa comparse Fanny Jandrain. Façon Oscars, on retrouvera ainsi les nommés dans la catégorie de l’entrepreneur véreux, du pire employeur, de la pub la plus mensongère, du call center le plus désastreux, du produit fast-food le plus louche ou des pires ­arnaques d’Internet et des champions des promesses non tenues. “Et on n’est pas dans la parodie!, précise-t-il. Tout ça est très premier degré, à petite et à grande échelle, pour rendre hommage à des gens qui ne sont pas habitués à recevoir des prix. Et qui ne voudront surtout pas les recevoir!” Un rendez-vous bien sûr nourri par des reportages inédits, avec la présence en plateau des chroniqueurs de la première heure (Annie Allard, Carlo de Pascale et Raphaël Scaini) pour leur expertise habituelle.

De quoi rappeler la liberté dont jouissent toujours les Pigeons. “Honnêtement, nous n’avons aucune pression. C’est même l’inverse car parfois, on doit se freiner nous-mêmes avant d’attaquer une marque, en jugeant qu’on n’a pas assez d’éléments pour le faire. Pour moi, l’émission est vraiment au service des gens, qui non ­seulement sont des lanceurs d’alerte, mais qui, de plus en plus souvent grâce à notre séquence Alertez-nous en télé ou notre S.O.S. Pigeons en radio, peuvent partager et témoigner d’histoires fortes. Et quand on peut, même à notre petit niveau, on essaie aussi de résoudre certaines affaires. Ce qui permet parfois de rentrer chez soi le soir en se sentant moins inutile qu’après être parti au boulot le matin!”, conclut un Roland toujours bien dans son élément.