

Faites maison, au restaurant ou au fast-food: l’histoire d’amour entre les Belges et les frites n’a plus besoin d’être racontée. Mais de notre relation aux pommes de terre résultent d’autres habitudes alimentaires. Notamment la place importante des sauces. Rares sont ceux qui mangent leurs frites sans Andalouse, Samouraï ou Brazil. Si ces dernières sont très populaires, les plus vendues chez nous sont les mêmes qu’ailleurs: la mayonnaise et le ketchup. Deux incontournables de la plupart des cuisines, aussi bien utilisées comme accompagnement que dans certaines préparations. Et souvent, on préfère la facilité de l’industriel au goût de la recette maison.
Cette semaine, Coûte que coûte nous emmène en visite guidée dans les usines qui cuisinent ces fameuses sauces. On y découvre entre autres la culture d’une espèce de tomate particulière, destinée à la transformation industrielle, et donc au ketchup. Mais également les secrets méconnus des fabricants de mayonnaise, dont les différents types de jaunes d’œufs utilisés. L’occasion de se pencher sur les apports nutritifs et caloriques des deux condiments. Il n’y a pas photo: le ketchup est bien moins gras et calorique que la mayo, mais reste très sucré. À chacun son vice! On croit savoir comment sont conçus ces accompagnements, mais l’émission nous apprend que chaque industrie a ses trucs et astuces. Certains sains, d’autres moins. On regrettera par contre que les reportages aient été tournés en France et ne reflètent pas vraiment la réalité belge. La marque de l’usine visitée est peu présente en Belgique, où cette sauce est traditionnellement plus grasse qu’ailleurs. De même, les ketchups des fast-food scrutés ne sont pas identiques aux nôtres. Mais l’analyse des sauces allégées, pas si saines que ça, intéressera tout le monde.