
L'école de la vie, Julie de Bona en prof pour cette deuxième saison

Diffusion le 30 mars à 20h40 sur La Une
“Boire une bouteille, c’est une synecdoque, non?”, interroge Maëlis. “Presque, c’est une métonymie”, lui répond sa prof Alexandra, suscitant immédiatement une frustration intense de son élève. Il faut dire que la jeune fille et son équipe sont déjà menés de deux points dans ce jeu pour le moins original qui consiste à dépister les figures de style dans les articles des magazines people français. L’activité dépasse même les “catalogues” lorsqu’Ambre débusque une lapalissade et une prétérition en justifiant son retard en classe. Pour Alexandra, prof de français, cette stratégie ludique est l’occasion d’intéresser ses élèves à la langue de Molière sans les assommer par des lectures de classiques à la Émile Zola.
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Elle reste en parallèle particulièrement à l’écoute des adolescents, dont elle essaie de comprendre et de régler autant que possible les problèmes. Ambre, par exemple, a récemment perdu sa maman. Face aux soucis financiers que rencontre son père, elle a décidé de dealer secrètement de la drogue pour lui venir en aide. Une situation qui n’échappe pas à Alexandra, qui va progressivement accompagner Ambre dans son quotidien. La prof idéale? Probablement. Mais la trentenaire a aussi ses propres tourments. Depuis plusieurs semaines, elle recommence à sentir d’étranges symptômes qui troublent son équilibre. Pour cette deuxième saison, exit Guillaume Labbé, c’est désormais au tour de Julie de Bona d’incarner le professeur principal, Alexandra, qui encadre sa nouvelle classe de première autour de thématiques comme la drogue, le deuil, les troubles alimentaires ou encore la maladie. Un mélange des générations véritablement savoureux et joliment emmené sur six épisodes par des rôles secondaires (Florence Pernel, Bruno Sanches) déjà présents dans la première saison.