Paris-Roubaix : des chèvres et des moutons ont désherbé les pavés avant la course

La classique la plus pavée du monde reste aussi l’une des courses d’un jour les plus convoitées.

Paris Roubaix 2022
© BelgaImage
Diffusion le 9 avril à 14h10 sur La Une

Disputée dans la foulée du tout aussi mythique Tour des Flandres, la course surnommée l’Enfer du Nord conclut donc l’intense période des classiques flamandes, amorcée fin février avec le circuit Het Nieuwsblad. Démarrant depuis 1977 de la commune de Compiègne, à 90 kilomètres de Paris, et se terminant sur le vélodrome de Roubaix depuis 1943 (à l’exception de trois éditions), la principale épreuve française derrière le Tour de France, 120e du nom, propose un parcours de 256 kilomètres, dont 54 de pavés répartis en 29 secteurs. Qui restent soignés pour l’occasion. Les plus attentifs auront ainsi vu circuler sur les réseaux sociaux, il y a quelques semaines, la réquisition d’une quarantaine de… chèvres et de moutons (via une l’opération Les Biquettes de l’Espoir, cela ne s’invente pas…) pour désherber la tranchée d’Arenberg, lieu souvent décisif sur le parcours. Celui-ci, inchangé à peu de chose près, verra le retour du secteur d’Haspres, absent depuis l’édition 1994, impliquant la suppression de deux autres.

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Des détails, pour la poignée de spécialistes qui ont fait de ce rendez-vous l’un des objectifs de l’année, comme les incontournables Néerlandais Mathieu van der Poel - le grand favori - et Belge Wout van Aert, l’Italien Filippo Ganna ou le Danois Mads Pedersen. Aucun de ces quatre champions n’ayant encore inscrit son nom au palmarès (et oui…), dont le tenant du titre est un autre Néerlandais (Dylan van Baarle, équipier de van Aert), la concurrence s’annonce rude. Pour - pourquoi pas, comme cela s’est souvent produit dans cette course si particulière -, permettre à un outsider de lever les bras. Sur quoi compte d’ailleurs le public local, avec Christophe Laporte, voire Florian Sénéchal. Car la France, ironie du sort, attend toujours un vainqueur depuis… 1997!

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