L'âge d'or de la publicité : les spots les plus mémorables et les plus improbables

Ardisson raconte la truculente histoire de la pub à la télé, 55 ans après le premier spot français.

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© Prod.
Diffusion le 2 juin à 21h10 sur France 3

Le 1er octobre 1968, peu avant 20 heures, les téléspectateurs français voient débouler sur leur ­petit écran un homme qui se ­réveille en sursaut, traverse son appartement en claquant les portes, arrive dans sa cuisine, ouvre son frigo et se rassure: son Boursin à l’ail et aux fines herbes est bien là. Le nom du célèbre fromage est alors répété pas moins de dix-sept fois: les experts en marketing de l’époque sont convaincus que la répétition est la seule manière de marquer les esprits. Ainsi naît la première “page de pub” de l’histoire de l’ORTF, sous l’impulsion d’un président Pompidou qui souhaite pousser la consommation des ménages français tout en donnant un petit coup de boost aux chaînes publiques.

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La suite? Thierry Ardisson la raconte tout au long d’une épopée savoureusement vintage au pays des spots publicitaires les plus mémorables ou les plus improbables. La bande sonore constitue un bonheur en soi, puisque de nombreux slogans sont ancrés dans notre mémoire collective: “Quand y en a marre, y a Malabar”, “Caprice à deux, Caprice des Dieux”, “C’est fort en chocolat”, “Si juva bien, c’est Juvamine”, “Tu pousses le bouchon un peu loin Maurice”, “Zéro tracas, zéro blabla”. Impossible de ne pas se laisser embarquer dans ce passionnant récit qui décortique les méthodes de ­création et les forces de frappe de ces spots. Entre l’utilisation de l’humour, des stars, du sexe, de la science, de la musique, des gimmicks ou de la provoc, qu’est-ce qui a permis de transformer certaines publicités en véritables blockbusters du genre? De Catherine Deneuve à Alain Chabat, en passant par l’ami ­Ricoré ou le lapin Duracell, c’est un panel haut de gamme de “personnalités” qui dévoile les secrets de fabrication de ces madeleines de Proust à consommer sans modération. En avant les histoires!

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