

Les fruits et légumes certifiés "bio" sont-ils pour autant débarrassés de tout pesticide? À cette question, Cash Investigation répond "non". Spinosad, par exemple, est un insecticide anti-chenilles autorisé dans la culture bio alors qu’il pourrait être un perturbateur endocrinien. Dans les jardineries aussi, le danger existe. Le pyrèthre, l’un des produits naturels les plus utilisés pour remplacer les pesticides chimiques, ne serait ni fabriqué éthiquement, ni aussi naturel qu’annoncé. En coulisses, les journalistes découvrent que les méthodes de contrôle et d’autorisation de mise sur le marché de ces produits sont opaques. Une enquête suivie d’un débat mené par Élise Lucet avec des agriculteurs et des responsables associatifs.