La Grande soirée des cabarets : voyage dans la féerie de cette spécialité parisienne

Diffusion le 24 juin à 21h10 sur France 2

“Tourner une émission dans un lieu du patrimoine n’a rien de ­comparable à en faire une en ­plateau. Aussi bien pour nous que pour les spectateurs. Et la France ­regorge de lieux qui le permettent!” Difficile, ­évidemment, de contredire ­Stéphane Bern qui, six mois après y avoir animé le ­réveillon pour France 2, est de retour au château de Fontainebleau, connu pour avoir été la résidence secondaire des rois de France, ses huit cents ans d’histoire et son étendue hors norme (1.500 pièces, 130 hectares). C’est donc là, avec Nicky Doll, la plus célèbre des drag-queens françaises, que sera revisitée l’histoire des cabarets, lieux étroitement liés à ­notre pays voisin.

D’abord, dès la fin du XVe siècle, ­comme simples espaces offrant nourriture et boissons. Avant, bien plus tard, le ­chamboulement de 1881 - dans ce qu’on nommera la Belle Époque -, avec l’ouverture du Chat Noir à Montmartre, qui lancera la mode de cafés-concerts à prix accessible. Où, le temps d’une soirée, les frontières sociales entre ouvriers et riches n’existaient plus. Le Moulin-Rouge, le Crazy Horse, Chez Michou (et d’autres) deviendront d’autres ­endroits-clés du genre, à Paris. Le programme se replongera dans ce riche passé, alors que deux cents danseurs et danseuses costumés ­reprendront certaines chorégraphies ­emblématiques. La fête réunira aussi des invités, comme Chimène Badi, Claudio Capéo, Julie Zenatti ou la lauréate de Drag Race France, Paloma. Dans la ­foulée, cette dernière reviendra d’ailleurs dans un documentaire sur cette téléréalité lancée l’an passé, et dont le succès a ­dépassé toutes les attentes. La tournée l’ayant suivie fait même salle encore comble. Ce sera là l’occasion de se ­remettre dans le bain avant le démarrage, vendredi prochain, d’une deuxième saison à un horaire “avancé”, soit 22h55.