Meurtres à Sandhamn, un nouvel épisode inédit de cette série suédoise ultra-populaire

Diffusion le 27 juillet à 20h15 sur La Une

Avec près de trois cent mille ­téléspectateurs l’année der­nière, La Une - comme Arte auparavant - s’était félicitée du joli succès de cette création scandi­nave lancée en 2010. Une série ­dépaysante, dont la particularité est de s’inspirer (librement) de livres du même nom. Ceux-ci proviennent de l’imagination de Viveca Sten, une ancienne avo­cate devenue une romancière bien ­connue en Suède, précisément grâce à l’aura de ses ouvrages, rédigés à l’origine pour le plaisir. Les histoires reposent sur sa précédente carrière et les actions se ­situent là où elle passait ses vacances, plus jeune: l’îlot de Sandhamn, soit l’un des trente mille constituant le seul archipel de Stockholm, long d’une soixantaine de kilomètres. Où, en dehors de la saison ­estivale, ne vivent qu’une centaine d’âmes à peine. Pour le reste, la série est construite de façon plutôt classique: des résolutions de meurtres, avec un duo ­formé par un policier et une juriste. Et en filigrane, l’une ou l’autre histoire paral­lèle, souvent sentimentale…

Dans cet épisode inédit - scindé en deux parties de 45 minutes -, Alexander (Nicolai Cleve Broch, déjà présent l’an dernier) parvient à interpeller un ­cambrioleur pris en flagrant délit. Ce dernier a un comportement étrange avec notre héros lors de son interrogatoire, mais il tient à rencontrer sa ­comparse Nora (Alexandra Rapaport). Car il ­aurait des révélations à faire sur une ­enquête non résolue sur une disparition, que Nora traite en ce moment. S’ensuit une enquête bien ficelée - à ce niveau, la série est d’ailleurs en progrès -, toujours dans ce décor lumineux si atypique (avec ces belles petites maisons en bois), et avec cette étonnante ­courtoisie dans les rapports humains montrés à l’écran. Typiquement nor­dique, paraît-il…