Bee Gees: In Our Own Time, un riche docu sur les rois du disco

Diffusion le 11 août à 22h55 sur Arte

Leur musique a séduit plusieurs générations. Même si le grand public a surtout en tête les succès de leur période disco, un style dont ils ont revendiqué la paternité. À l’image d’autres groupes aux tubes anglophones tels que les Beatles, les Rolling Stones ou Abba, les chansons des Bee Gees font partie du patrimoine mondial. De même que cette si caractéristique voix de fausset de Barry Gibb, l’aîné du trio fondateur composé également de Robin et Maurice, les jumeaux aujourd’hui décédés. Ce triomphe, les trois frangins l’ont longtemps espéré dans leurs premières années avant de le voir enfin se concrétiser, comme le souligne ce riche documentaire de 2010.

Nés sur l’île de Man (un territoire britannique en mer d’Irlande), les frères Gibb, issus d’une tribu de cinq enfants, ont fait leurs débuts en Australie. Les archives de leurs premiers passages télé, alors qu’ils étaient tout gamins, ont été incluses dans ce portrait qu’ils dressent ici d’eux- mêmes. Ambitieux et inspirés par le ­destin des quatre garçons dans le vent, les trois frères incitent leur famille à revenir en Grande-Bretagne, persuadés que cela pourra donner un nouvel élan à leur ­carrière. Une décision pour le moins ­judicieuse qui les confrontera toutefois aux désagréments causés par leur fulgurante réussite. Qu’il s’agisse d’une séparation temporaire, de compositions qui peineront à convaincre, ou du rejet d’une part du public après l’incroyable retentissement du film La fièvre du samedi soir dont ils ont signé les morceaux les plus emblématiques.

Histoire de clore la soirée en beauté, vous pourrez voir dans la foulée leur concert culte donné à Las Vegas en 1997 à l’occasion des 35 ans de leur formation. Une chose est sûre: You should be dancing. Vous devriez danser, quoi.