Benjamin Maréchal sur tous les fronts : "Je vais combiner radio, télé et presse écrite"

Un peu plus d’un an après avoir quitté la RTBF, Benjamin Maréchal est de retour en télé, cette fois sur RTL, pour y présenter Coûte que coûte. En marge d’un retour en radio.

Benjamin Maréchal
© RTL TVI
Diffusion le 6 septembre à 19h50 sur RTL TVI

Annoncée en juin, l’arrivée de Benjamin Maréchal sur la chaîne privée prend donc forme en cette rentrée. Tant en radio, où il anime du lundi au jeudi une nouvelle émission (Ils mériteraient d’être dans le journal), qu’en télé, où il vient de reprendre la présentation de Coûte que coûte, en remplacement du discret Monégasque Yann-Antony Noghès. “L’idée n’est pas d’y faire la révolution, mais de faire évoluer le concept, explique Benjamin Maréchal. La base de l’émission reste la même: un reportage long format autour de la consommation, de l’argent ou du plaisir, qu’on encadre avec un plateau, en allant sur le terrain.” Après un focus sur les produits nettoyants, l’un des plus anciens programmes de la chaîne s’attarde cette semaine sur les chats, un ménage belge sur trois en détenant un. “La consommation, c’est un thème que je maîtrise bien, mais elle est partout. Tout est conso maintenant, y compris quand on regarde la télé. Et avec les crises, je m’aperçois qu’il y a beaucoup de Belges experts en la matière!

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Quant à son retour sur Bel RTL - il y a plus de vingt ans, il y a présenté les journaux du week-end - avec son ­rendez-vous permettant à des gens d’y raconter des parcours de vie qui ­sortent des sentiers battus, il détaille: “Je n’étais plus tellement demandeur de radio, après en être volontairement parti. Mais voilà, on m’a contacté, et on a longtemps réfléchi avant de mettre en place un concept où on ne parle ni d’actu, ni de politique. Je ne voulais de toute façon pas refaire ce que j’avais déjà fait, ni être ce que j’étais avant: un mec en studio et qui ne voit plus personne! Et je voulais que ça soit lié à des gens qui ont un truc à raconter, que je puisse voir en vrai”.

Maréchal évoque même une “mission invisible” qu’on lui aurait confiée: “Aller vers des personnes, qu’on puisse entendre en radio, voir en télé via notre JT, mais aussi en presse écrite, puisque je continue chez Sudinfo”. Une vision à 360 degrés qui lui tient particulièrement à cœur. “C’est la première fois de ma vie que je vais combiner radio, télé et presse écrite, ce qui n’était pas possible avant et autrement. C’est rare de pouvoir faire tout ça, mais c’est ce qui m’excite. Alors, certes, il me faut désormais gérer des équipes et des techniques différentes, ce qui ne sera pas toujours évident. Mais intellectuellement, c’est stimulant, et ça m’oblige à rester concentré en permanence.” En veillant à ne plus retomber dans le rythme effréné qu’il mentionnait lui-même? “J’ai voulu changer de travail et de vie car je ne me nourrissais plus de rien. En quittant mon ancien employeur, j’avais envie de décroissance et de retrouver plus de temps pour ma famille et moi. Heureusement, l’expérience est là, et en vieillissant, on bosse plus vite, en distinguant mieux l’utile de l’accessoire. Mais dans deux mois, j’espère que je trouverai toujours du temps pour conduire mon fils à l’école. Sur un plan personnel, c’est la chose qui me perturbe le plus en ce moment”, concède le ­journaliste de 40 ans, toujours ­passionné. “Ce job implique énormément de sacrifices, mais quand je commence le matin, je continue à me dire que j’ai une chance incroyable de le faire!

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