Quatre mois d'enquête pour percer le système opaque des Big Pharma

Super-pouvoirs pour superprofits.

Big Pharma, ses contrats secrets ©AdobeStock

Rien que pour influencer les autorités européennes, l’industrie pharmaceutique emploie 300 lobbyistes et engage annuellement 41 millions d’euros. Si on tient compte des investissements directs auprès des laboratoires universitaires, des États membres et de leurs régions, l’addition monte à 300 millions. Ce sont des données inquiétantes, mais quasi officielles. Notre dossier dévoile, lui, un monde inconnu, celui de contrats secrets passés entre ces firmes et le ministère des Affaires sociales. Quatre mois d’enquête ont été nécessaires pour percer ce système opaque et antidémocratique.

En 2011, pour rendre rapidement disponibles certains médicaments, la Belgique s’est forgé une loi que les Big Pharma ont appris à utiliser à leurs (super)profits. Dans ce mécanisme complexe, les négociations de prix sont confidentielles et tenues au sein d’un comité ultra-restreint. Il n’a pas de recommandation à suivre ni de comptes à rendre. Chaque année, plus de médicaments passent par des contrats secrets. Et chaque année, leurs coûts deviennent plus lourds pour notre Sécu.

Ce dossier exceptionnel est la première production du Pôle Investigation d’IPM, notre groupe de presse. Vous en retrouverez les prolongements dans les médias associés à l’enquête: La Libre, DH Les Sports+, L’Avenir, LN24, Paris Match et bien sûr Moustique.

Big Pharma, ses contrats secrets : c'est notre dossier de la semaine (du 20 au 27 septembre 2023)

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