
Droits des femmes: Toujours victimes

Pour marquer la Journée mondiale des droits des femmes ce 8 mars, nous voulions consacrer notre dossier à leurs aspects concrets, aujourd’hui, en Belgique. Les progrès historiques sont indéniables, mais il reste du chemin à faire. #MeToo n’a pas tout réglé, surtout pas une pression socio-économique largement en défaveur des femmes. Il faut aussi faire la différence entre ces échos médiatiques et une justice qui avance sûrement mais lentement. Des dépôts de plainte aux peines prononcées, nous avons tenté d’objectiver cet écart, de montrer aussi qu’au quotidien (lors de leçons d’auto-école par exemple), des comportements indéfendables continuent d’être banalisés. Et puis, il y a l’opposition des générations, celle du chercheur Emmanuel Todd qui ne se voit pas en oppresseur du genre féminin et celle de ceux qui pourraient être ses enfants et qui veulent un rapport nouveau entre les hommes et les femmes.
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Mais ça, c’était avant le jeudi 24 février, avant que des Ukrainiennes disent adieu à leurs compagnons mobilisés, fabriquent des cocktails Molotov ou regagnent leur pays pour aider la résistance. Une guerre en Europe, même face à la Russie, ne change pas les réalités expliquées dans nos pages sur la situation des femmes belges, mais elle en modifie l’urgence et notre couverture.