
La monarchie, entre fascination des uns et détestation des autres

La chose fait sourire, voire soupirer lorsqu’on s’attarde à sa dimension people. Elle fait aussi lever les yeux au ciel si on la trouve archaïque, déphasée et coûteuse. La monarchie, socle de plusieurs démocraties européennes, à commencer par la nôtre, poursuit son grand bonhomme de chemin historique entre fascination des uns et détestation des autres. Elle le poursuit également à travers la culture populaire où elle multiplie les représentations alimentant l’attrait ou la curiosité pour le monde des têtes couronnées. Le feuilleton sur le combat de Delphine Boël pour être reconnue comme membre de la famille royale belge a suscité un débat inédit dans notre pays. La couverture médiatique des récentes festivités en hommage au jubilé de platine du règne d’Élisabeth II a encore montré combien la cote de popularité des Windsor reste élevée. Ne parlons pas du succès de la série The Crown qui, de saison en saison, fait saliver les fans. Ni de celui, plus modeste mais parlant, de Young Royals, fiction qui pose la question (elle aussi inédite) de l’homosexualité à la cour de Suède. Quant au folklore romantique inspiré par l’imaginaire des contes de fées, on le trouve encore et toujours dans la méga-comédie musicale qui se joue cet été à Bruxelles et braque les projecteurs sur Élisabeth, impératrice d’Autriche, dite Sissi.
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