
En Espagne, des trains gratuits: et en Belgique, on fait quoi ?

Des fous, ces ministres du gouvernement espagnol. D’abord, ces cinglés ont scanné la situation en vrai: électricité et hydrocarbures impayables, inflation à 10 % sur à peu près tout, donc millions de ménages espagnols en future banqueroute. Puis, ces agités du bulbe ont décidé d’aider la population. Tout de suite! Puisque l’Espagnol(e) se ruine en carburant, il propose un truc de dingue: tu ne roules plus pour aller au taf ou rendre visite à Tati Dolores. Pour ça, l’État dispose d’un machin assez chouette qui s’appelle un “service public”: la Renfe (leur SNCB). Et aussi d’autres réseaux publics de transport ferroviaire régionaux ou péri-urbains.
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Et donc? Et donc du 1er septembre au 31 décembre (dans un premier temps), tous les trains du pays seront gratuits pour les trajets courts ou moyens. Je répète: gratuits! En juin, ces mêmes tarés de dirigeants espagnols avaient déjà fait baisser le prix des tickets de métro-bus-tram de 30 %. Avec un message: maintenant si tu prends encore ta caisse, eh ben tu douilles. En Europe, les dirigeants espagnols ne sont pas les seuls fous rêveurs.
Des transports publics gratuits partout
Au Luxembourg, pays réputé de piètres gestionnaires, les autorités ont rendu les transports publics gratuits dès 2020. Pour tous et partout. Heureusement que chez nous, on est bien plus responsable, question bonne gestion publique et mesures de crise. On continue, par exemple, de surfinancer la bagnole de société (et le carburant qui va avec). Et quand on veut aider le petit peuple, on y va!
Prenez Mathieu Michel. Champion du monde du parachutage politique (catégorie népotisme), le garçon est un sensible. Dans les gazettes, il a vu l’enquête de la Ligue des familles sur notre enseignement gratuit. Du “gratuit” qui, en fournitures et matériel scolaire, coûtera en moyenne 255 balles par enfant dans le primaire, 428 dans le secondaire général, 627 dans le technique et 689 dans le professionnel.
Et ceci hors équipement informatique indispensable! Aussi sec, notre vaillant secrétaire d’État à la Digitalisation propose de baisser la TVA de 21 à 6 % sur l’achat de matériel digital. Ce qui fera, ouf, dans les 35 piastres d’économie sur l’achat d’un ordi à 500 boules. Allez, cadeau! Gros cadeau.