

Ces dernières années, l’édito final était écartelé entre des circonstances décourageantes et le devoir de convoquer la joie des fêtes. Officiellement, nous sommes sortis du Covid. C’est déjà ça. Même si, dans la réalité, son retour est compliqué par des grippes et bronchiolites sévères. Mais impossible de sous-estimer la guerre en Ukraine, la crise énergétique, l’inflation, les changements climatiques. Notre roi ne s’est en tout cas pas défilé.
Moustique s’est parfois moqué de l’exercice convenu du discours de Noël. Mais on ne peut rien reprocher aux 6 minutes de l’édition 2022: un Philippe debout pour un décompte complet de nos accablements (il n’a pas eu le cran de parler des Diables) avec un sens de la formule dépoussiéré (“la force du droit menacée par le droit de la force”). Il a même pensé aux “bonnes raisons de croire en l’avenir” tout en refusant les solutions simples (impossible de ne pas diminuer notre consommation énergétique et notre empreinte carbonique). Comme une miss mais avec plus d’à-propos, il a souhaité la paix dans le monde, en Europe, dans notre société et en “nos cœurs”. Rien à ajouter, sinon cette belle raison d’entrer en 2023: 52 Moustique hebdomadaires et, sur notre site Web, une trentaine d’articles inédits chaque jour pour vous parler de ce qui unit la Belgique. Vivement l’année prochaine.
© Moustique