
Les maux de l'immo : un marché bientôt réservé aux fortunés ?

Jusqu’à l’an dernier, la Belgique était un vaste village gaulois qui résistait à l’investisseur privilégié. Les prix étaient acceptables et accessibles grâce à des crédits hypothécaires autour de 1,5 %. Mais tout a changé. Les taux sont montés autour des 4 %, une augmentation qui pour un emprunt moyen se traduit par 200 à 250 euros de remboursement supplémentaires. Les banques sont de plus en plus prudentes. Leurs exigences risquent encore de s’élargir puisqu’en 2023, la sécurité financière générale pourrait se détériorer. Depuis la crise énergétique, l’isolation d’une habitation n’est plus une option écologiste, mais une nécessité d’autant plus incontournable que les banques imaginent des mesures pour pénaliser ou récompenser les emprunteurs selon le certificat PEB du bien. Cette situation, la plus tendue depuis le krach de 2008, a ralenti le nombre de transactions et contenu les hausses des prix (surtout si on les compare à l’inflation). Il faudra quelques années pour que le marché se stabilise.
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Jusque-là, il pourrait bien ne plus être ouvert qu’à ceux qui ont l’argent pour acheter maintenant ou le temps d’attendre pour vendre demain. En tout cas, se posent aujourd’hui des questions inédites autour de la location, de l’achat, de l’isolation, des emprunts alternatifs, des questions qui réclament un dossier XXL.