Les robots seront-ils plus intelligents que l'homme ? Que certains, sans aucun doute

Un Belge s’est donné la mort après avoir conversé pendant plusieurs semaines avec une intelligence artificielle. La machine l’avait conforté dans ses certitudes que le monde court à sa perte. Pire, interrogée sur le sujet, elle lui avait indiqué les moyens les plus adéquats de se suicider. Ça ne peut pas être un meurtre. La machine n’a pas encore la faculté d’avoir l’intention de nuire. Ce n’est pas l’intelligence artificielle qui est dangereuse, c’est l’utilisation qu’on en fait et la façon dont on interprète les renseignements fournis. Le débat sur le sujet a montré l’impérieuse nécessité de réglementer tout ça. Quelles sont les sources ? Qui sont les techniciens qui encodent les premières données d’une application de conversation ? L’Europe doit agir… C’est dire si on risque d’attendre.

En pleine préparation de ce débat, je tombe sur le JT de 13 heures st sur l’exclusion de Romelu Lukaku. Le Diable rouge avait célébré un but en mettant son doigt sur la bouche, comme il le fait toujours d’ailleurs. Le geste prenait ici une dimension particulière puisqu’il s’adressait aux supporters adverses qui n’avaient cessé de vomir des cris de singe a chaque touche de balle du joueur belge. Du racisme tel qui l’est et à l’image de ses adeptes : crétin et misérable. Mais l’arbitre a considéré que le Belge faisait de la provocation et a donné un deuxième carton jaune à Lukaku. La bêtise venait, elle aussi, d’inscrire un but. Quand on se demande si des machines pourraient remplacer l’homme ; on doit constater que, dans certains stades, il y aurait tout suite moins de connerie dans les tribunes avec des supporters virtuels. On se dit que les lois du jeu seraient mieux respectées avec des ordinateurs simplement programmés pour déterminer ce qui est juste ou pas. Avec l’intelligence artificielle, Lukaku n’aurait pas été exclu. En réalité, on ne doit même plus se demander si les robots seront un jour plus intelligents que l’homme. L’intelligence de certains logiciels est déjà plus développée que le cerveau des sous-hommes qui considèrent que le racisme est une opinion, oubliant que ça constitue un délit. L’intelligence de ces crapules est, elle, réellement virtuelle.

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