Comment combattre la démence ?

La démence tue plus que le cancer et les maladies cardiovasculaires. Prévention, traitement, accompagnement... Focus sur ce problème de santé publique.

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La maladie d’Alzheimer est notre grande peur d’aujourd’hui. À juste titre, puisqu'en 2022, la neurodégénérescence dont elle est une des formes est devenue chez nous la première cause de mortalité et les 210.000 cas recensés devraient avoir triplé dans 25 ans. Ils ne sont pas toujours liés à l’âge (même si un tiers des plus de 85 ans est concerné). Les démences précoces sont désormais nombreuses sans qu’on puisse en déterminer l’explication (la pollution y joue un rôle). C’est une réalité énigmatique de plus pour ces maladies qui résistent à une médecine qui n’a plus l’habitude de l’échec. Le bilan n’est pas totalement sombre. Un médicament est autorisé aux États-Unis, un autre suit, mais leurs effets restent limités et pas sans risques collatéraux. À court terme, on espère gagner du temps sur l’irréversibilité des pertes mémorielles et cognitives. Mais on ne peut pas encore rêver guérir la neurodégénérescence.

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Notre dossier s’arrête donc sur la prévention et sur l’accompagnement des malades. On survit avec Alzheimer entre 10 et 15 ans. Souvent et aussi longtemps que possible, ce sont les proches qui vont apprendre à aimer, aider et accepter une mère ou un compagnon qui s’est transformé en enfant gâté avant de basculer dans sa nuit. Leurs témoignages sont bouleversants. Précieux aussi.

Retrouvez notre dossier de la semaine Combattre la démence

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