
Le bonheur commence à 60 ans

Trois cent cinquante ans après sa mort, à 51 ans, Molière a enfin raison: passer 60 ans, c’est entrer dans “la belle saison”. Une étude sérieuse montre que, chez nous, les sexagénaires et leurs aînés sont plus heureux que la moyenne (7,3 contre 6,7). Il faut certes éviter les obstacles de finances et de santé. Mieux vaut aussi ne pas être isolé. Mais ces restrictions n’affectent pas des tendances fortes. La capacité à s’adapter, à relativiser, à échapper au stress augmente avec les années. Quasi naturellement, on adopte le comportement que conseillerait un coach en bien-être: cultiver le lâcher-prise, se contenter de l’essentiel, exister au présent, ne s’entourer que des êtres chers quand le temps se met à compter…
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Le 3e âge a tellement changé qu’il a fallu inventer un 4e et un 5e âge pour rendre compte de ces nouvelles réalités. Mais notre temps de vie augmente plus rapidement que l’espérance de rester en bonne santé. Le bonheur commence à 60 ans, seulement si on prend quelques précautions. En attendant que la médecine rajeunisse notre ADN, il faut s’en tenir à de bonnes habitudes (activités physiques, contacts sociaux, alimentation ajustée), tout en sachant qu’elles sont encore meilleures quand elles sont prises tôt. Et pour que la maturité émotionnelle des plus âgés fasse envie aux plus jeunes, ne pas cesser de les fréquenter.