

C’est un classique de la science-fiction: les machines dotées d’intelligence prennent une décision rationnelle. Elles procèdent à l’éradication de ce si nuisible genre humain. Certes, ces logiciels sont offerts au grand public sans contrôle préalable, ce qui est inimaginable pour tout autre produit. Mais on y survivra, en tout cas encore un peu. Alors autant tirer parti de cette révolution qui met ChatGPT et ses concurrents à la portée de tous. Dans les écoles supérieures, les étudiants l’ont bien compris: 75 % d’entre eux les utilisent déjà. Les autorités académiques devront intégrer ces outils aussi impossibles à interdire que les calculettes électroniques, Wikipédia ou Google. Leur recommandation peut aussi nous servir dans la vie courante: prendre l’IA pour ce qu’elle est, mais pas au-delà. L’intelligence artificielle améliore les recherches pratiques, affine des traductions, synthétise et hiérarchise les informations.
En version payante, ces services sont optimalisés par une série d’ajouts (plugins). Ce sont donc de puissants assistants personnels. Mais leurs résultats doivent être pris comme des recommandations. Ils font gagner du temps, mais la décision finale, la créativité disruptive, l’analyse profonde restent les prérogatives du big boss, c’est-à-dire vous et moi, de pas si faibles humains.