
Le débat viande vs végétarien : les pour et les contre

Du point de vue médical, les Belges mangent beaucoup trop de viande, en moyenne trois fois plus que les recommandations sanitaires. De quoi augmenter les risques cardiovasculaires et plus marginalement ceux du cancer colorectal. Déforestation, production intensive d’aliments pour bétail, pollution et utilisation immodérée de l’eau… Pour la planète, c’est une autre évidence, la surproduction de viande nécessaire à apaiser notre faim toujours plus carnivore (certains ont renoncé, beaucoup d’autres peuvent en manger davantage) est une catastrophe écologique intenable. Une étude indique d’ailleurs une certaine prise de conscience. Les végétariens et, surtout, les végans restent très minoritaires, mais près de la moitié de la Belgique a adopté un régime flexitarien. Pour autant, on ne se passe pas facilement de viande. Physiologiquement, cela ne s’improvise pas. Les protéines perdues doivent être compensées, une difficulté encore accrue en cas de véganisme (alimentation strictement végétale, sans aucun apport animal). Économiquement, un rapide basculement serait même une catastrophe. Et pourtant l’impatience gagne certains car notre régime alimentaire est devenu un combat identitaire. Les remises en question de nos modèles civilisationnels passent aussi par nos assiettes. Et là, il n’est plus beaucoup question de (bonne) raison.
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