Le wokisme, un enjeu "populiste" ?

Entre revendications légitimes, excès de la cancel culture et fantasmes réactionnaires, le wokisme est-il un vrai problème? C'est notre dossier de la semaine.

wokisme
© BelgaImage

Le “wokisme”, même quand on sait ce que c’est, on ne se demande pas forcément s’il menace ou revitalise nos démocraties. Mais si la question n’est pas dans toutes les têtes, elle est dans la bouche de certains. Dès ce mercredi, Woke, le best-seller de Bart De Wever, sera disponible en français et le président de la N-VA n’a pas ménagé ses efforts pour en (faire) parler. Dans ses interventions, Georges-Louis Bouchez abordait déjà régulièrement la thématique. Il vient d’en faire un chapitre de son livre À bâtons rompus. Importé des USA, relayé en France, ce débat intellectuel est devenu chez nous aussi un enjeu populaire, peut-être même “populiste”.

Nos dernières vidéos
La lecture de votre article continue ci-dessous

En 2023, qui songerait sérieusement à fustiger la protection des minorités, les combats des femmes, les vérités de la décolonisation? Mais on peut s’inquiéter de certains instruments de lutte quand des progressistes, usant de méthodes réactionnaires, sont prêts à refuser la contradiction, à censurer l’expression, à condamner avant la Justice, à imposer leur vocabulaire. De là à en faire une vague sur le point d’ensevelir nos valeurs… Entre le camp des “jamais contents” et celui des “toujours alarmés”, on peut résister et ne pas choisir. Il y a encore de la place pour pratiquer l’art de la nuance. Il est encore temps de se faire confiance. En 2023, en tout cas.

Retrouvez notre dossier de la semaine Wokisme: un vrai problème?

Débat
Sur le même sujet
Plus d'actualité