
Aides à l'emploi, primes... Les Wallons ne sont pas assez informés sur ce qui existe

Nous avons donc proposé un quatrième « QR spécial » en extérieur mercredi dernier. 90 minutes de débats pour essayer de savoir ce qui peut sauver la Wallonie. Lors des premiers contacts avec les citoyens qui voulaient débattre face aux représentants politiques, on a été solidement refroidis. D’instinct, toutes et tous nous disaient du mal des routes, des bus, de l’emploi, de l’administration. Tout ça nous laissait présager une soirée en mode « sinistrose ».
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J’ai alors pris l’initiative de relancer les participants en leur demandant simplement de nous dire ce qui allait bien. Et, paradoxalement, les critiques d’un jour sont devenues les louanges du lendemain. Les routes sont pleines de trous mais on les répare. C’est positif, c’est la preuve qu’on investit. Pas assez de bus ? C’est vrai par endroit mais des initiatives communales comblent parfois le manque et les tarifs réduits sont une vraie aubaine. Pas motivés les jeunes wallons ? Les initiatives de « Wallonie entreprendre », les incubateurs wallons et les pôles d’excellence démontrent le contraire…
Ne pas tomber dans le défaitisme
Durant le direct, j’ai alterné les choses positives et les aspects plus négatifs. C’était un parti pris assumé : ne pas tomber dans le défaitisme mais donner envie de saisir les opportunités qui existent. Nous avons fait le constat que les Wallons ne sont pas assez informés sur ce qui existe. Des aides à l’emploi ou des primes diverses, il y en a des tas. Malheureusement, et c’est sans doute là qu’il faut vite mettre de l’ordre, l’administration du sud du pays est trop souvent un enfer de lenteur.
La rectrice de l’université de Liège nous a expliqué que le dossier de rénovation du bâtiment principal a été introduit il y a … 10 ans. Inacceptable dans un monde moderne. Les partis politiques semblent avoir compris que le « Wallonie de papa » doit être réenchantée par des décisions fortes. Les citoyens, eux, doivent admettre que les critiques ne sont pas toutes justifiées. Le sud du pays n’a rien à voir avec les « Lacs du Connemara ». Ce n’est pas une terre brulée.